A qui appartient l’avion dans lequel le joueur de Cardiff est mort ?

Source : Pixabay.

Le monde obscur de la propriété des avions est sous les projecteurs à la suite du décès du joueur de Cardiff City, Emiliano Sala. Bien que l’épave de l’avion repose au fond de la Manche, les enquêteurs espèrent avoir au moins une partie de la réponse quant au déroulement de cette tragédie. Des faits pourraient être mis en parallèle avec la piste impénétrable de propriété et d’enregistrement qui entoure l’appareil.

Cette histoire a fait la une de tous les journaux pendant plus de deux semaines et a alimenté des spéculations ans certains cercles sur des questions de sécurité et de règlementation dans le secteur de l’aviation. L’ancien joueur de Nantes devait se rendre chez les Bluebirds après la signature d’un contrat record.

Une véritable tragédie

Deux jours après la signature du contrat, après un bref voyage dans son ancien club nantais pour faire ses adieux à ses amis, l’Argentin, âgé de 28 ans, est monté à bord du Piper Malibu N265DB. L’agent du joueur, Willie McKay, dont le fils Mark agissait pour Nantes lors du transfert, a organisé le vol, piloté par David Ibbotson, de Crowle, dans le nord de Lincolnshire.

Voici les détails de cette triste nouvelle en anglais :

Il a perdu le contact avec le contrôle aérien au nord de Guernesey après avoir demandé l’autorisation de descendre de 5 000 à 1 500 m. L’épave de l’avion a été retrouvée au fond de la mer deux semaines plus tard lors d’une fouille sous-marine privée financée par un appel de fonds.

Qui a posé l’avion ?

Le préfixe N dans l’avion signifie qu’il a été enregistré aux Etats-Unis, mais on pense qu’il était basé au Royaume-Uni, souvent au départ de l’aéroport de Retford Gamston dans le Nottinghamshire. Il n’est pas rare que les avions immatriculés aux Etats-Unis soient basés ailleurs.

Une source a dit que cela pourrait être fait pour des raisons juridiques. Le régime de maintien et de réglementation aux Etats-Unis est perçu comme moins strict que celui de l’Europe. Ceci est tout à fait légal et on estime qu’il existe des centaines d’avions en provenance des aéroports britanniques enregistrés de cette façon.

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